Les premières heures sont silencieuses. Le vent s’est arrêté, le battement de la ville a diminué jusqu’à s’éteindre complètement. Ce qu’il reste de la lumière du soleil suffit à dessiner nos silhouettes. L’air sur nos peaux ne laisse aucune trace.
Puis ce temps sans attente, plein de nos seuls corps, se craquèle. Avec la musique, nos épaules, nos hanches, nos jambes s’éveillent. Nous dansons.