Associated Press (on the Guardian) : Cambodia’s Hun Sen Leads Party to Victory

Hun Sen’s party won Sunday’s general elections, but apparently fell short of the two-thirds majority needed to govern outright. With the final votes counted Tuesday, the Cambodian People’s Party said it expects to control about 73 of the 123 seats in the National Assembly. Official results won’t be announced until Aug. 8, but independent observers agreed with the CPP’s assessment.

Contrairement à 1998, les partis d’opposition semblent jusqu’à présent accepter la victoire du demi-despote validée par les observateurs (ce qui permettrait d’éviter quelques semaines d’émeutes meurtrières).

Glorious Noise : Guided By Voices Keep Playing (good concert review).

Bob shouted at one point, then: « My dad asked me one day: ‘Bob, what can you give to rock and roll? Can you be the best?’ And I told him ‘No.' »

« But I said as long as there’s shitty music out there, I’ll keep playing! »

X-ra(y)ted

X-ra(y)ted

Sur le site de la Galerie Bärtschi (Genève), on visite la fameuse exposition de Win Delvoye, le belge fou (tautologie) : des scènes de sexe aux rayons X. En finissant par les Neuf Muses, intriguantes.

Pas loin, on pourra aussi jeter un oeil aux derniers travaux de Nan Goldin, toujours aussi lumineux (même lorsqu’il s’agit d’ombres…).

Sur l’indispensable forum du « W » :

Norodom Sihanouk, royal trublion (Le Figaro)

Celui que Paris voyait en 1941 comme un lycéen effacé, prince fantoche idéal pour son protectorat, s’est incarné successivement en «croisé de l’indépendance» (1953), en dirigeant progressiste du tiers-monde (il abandonne son trône en 1955 pour devenir chef de l’Etat), en champion du non-alignement et de la neutralité du Cambodge (de 1960 à 1970), en «prince rouge» pactisant avec les Khmers rouges puis devenant leur prisonnier (de 1970 à 1975), en patriote antivietnamien s’alliant à nouveau aux Khmers rouges (de 1979 à 1989), enfin en «père de la nation», artisan de la réconciliation nationale (il remonte sur le trône en 1993).

Au Cambodge, Sam Rainsy ratisse large (La Liberté (CH))

«Je n’oublierai jamais les patriotes résistants de Païlin, de Samlaut et d’Anlong Veng (anciens bastions khmers rouges encore acquis à l’idéologie) qui ont protégé le territoire national au péril de leur vie», déclarait Sam Rainsy dans sa campagne. Considéré comme la coqueluche des droits de l’homme par les pays occidentaux et les Cambodgiens d’outre-mer, ce Khmer éduqué en France et aux Etats-Unis est en train de ratisser dans le terroir khmer rouge pour obtenir ses voix.

Elections au Cambodge. Asia Times : Cambodia: And the challengers are…

Cet article résume bien ce que je comprends des enjeux. Il omet peut-être de signaler dans le paragraphe d’accroche les cinq années de bombardements massifs indiscrimés réalisés par — qui d’autre ? — les boys de l’oncle Sam dans les années 70, mais répare cet oubli par la suite.

In this haunted tropical land of mass graves, political intimidation and languid post-colonial charm, people who survived Pol Pot’s « killing fields » and Prime Minister Hun Sen’s tough regime hope Sunday’s election won’t result in more corruption, despair and violence.

Warprofiteers : le jeu de carte des 53 profiteurs de guerre, à imprimer et découper soi-même. J’aime bien Colin Powell, six de coeur :

Misrepresented as a dove, he defended massacres in Vietnam, oversaw Iran-Contra, and led assaults on Panama and Iraq (twice). Advocates « Total War » (a.k.a. kill ’em all and let God sort ’em out) and « Shock and Awe. » My, what big talons you have Mister Dove?

[via immersion]

Comment on the Guardian : This BBC row is not about sources – it is about power

This time, with the communications bill soon to become law – even as amended – Murdoch has a chance of getting into terrestrial British TV. If he was able to curb the BBC in its funding and its journalism, shoving it into a narrow little box, from which timid establishment-style reporting and dreary documentaries were all that trickled out, he would be in business. He hates the BBC not because of the licence fee or its alleged liberal bias, but because it is popular and trusted. Everything his papers are now doing is designed to attack that popularity and trust.

(Voir aussi l’exemplaire suivi de l’affaire par Chryde)