Le billet dont il est question est celui de Cyril "Nanoblog" Fiévet, qui a été avec d'autres invité à déjeuner au ministère de la Culture pour discuter avec le ministre de la DADVSI et de la musique sur Internet. Je ne suis guère d'accord avec Cyril sur le fait que les DRM soit indispensables (je crois que l'idée est vouée à un échec commercial retentissant et justifié), mais je lui transmets tout mon soutien et mes remerciements pour avoir été clarifier l'esprit avec lequel de nombreux weblogueurs emploient et partagent de la musique en ligne -- et réaliser un compte-rendu de ce repas.
Autre point : est-ce que les disques sont trop chers ? Je ne sais pas. Pour une Madonna en limousine, combien d'artistes signés et suivis par de nombreux fans qui ont un petit boulot pour survivre ? Quoi qu'il en soit, je suis toujours étonné quand un ministre veut décider du prix d'un bien sur le marché. Je ne comprends pas comment, constitutionnellement, c'est possible.
6 Commentaire(s) :
Merci Manur. Sans ce post, je n'aurais jamais souçonné qu'il y ait des geeks alternos (mouvance béru, j'ai cru un instant que son blog était une parodie).
Sinon, en ce qui concerne le prix des disques : les chiffres de 2005 montrent clairement que lorsque les prix baissent (7 à 8 euros au lieu de 15 à 20), le consommateur achète. Mais je ne sais pas à qui cette baisse ne profite pas...
signé Rom, le 8/1/06 16:38
Je lis sur le blog de celui qui a sorti "ennemi du peuple" :
- J'ai eu 17 en SVT et en Physique / Chimie au BAC blanc
S'il a connu les Béru, c'est dans la chambre de son grand frère... Je pourrais presque faire l'Eolas du diable. A 17 ans, on sait manier le deuxième degré et l'ironie.. Non ?
... Non ? (j'ai un doute là avec son lien vers le GNU)
Et les commentateurs d'Assouline méritent un prix collectif : on devrait leur accoller un sticker "la littérature abime la tête".
signé tehu, le 9/1/06 01:28
Rom: clair qu'il se passe quelque chose au niveau de la tarification. A sa sortie, un disque est aujourd'hui entre 17 et 20 euro, puis 6 mois à un an plus tard, il est "relancé" à 8/9 euro. Effectivement, statistiquement, l'industrie peut clamer au total une baisse du prix.
Cependant, on renforce du même coup l'idée inconsciente que le disque est un produit de grande consommation soldable et affaire de mode.
A titre personnel (et peut-être parce que quand les disques qui m'intéressent atteignent les 8/9 euro, je les ai déjà), je préférerai qu'ils soient à 13/15 euro et qu'ils y restent plus longtemps. Mais seulement si les artistes n'en "souffrent" pas.
tehu: le commentaires de keyes, après relecture, me semble rigoureusement dépourvu de toute ironie.
L'"Eolas du Diable", excellent.
signé Emmanuel, le 9/1/06 10:34
Je sais que c'est bof de commenter comme ça, mais je suis tellement d'accord avec toi.
(et puis L'Eolas du Diable c'est vraiment excellent)
signé Mouche, le 9/1/06 16:08
y'a un moyen de trouver les données équivalentes pour la France de ce dont parle Courtney dans sa fameuse harangue contre l'industrie du disque
http://www.salon.com/tech/feature/2000/06/14/love/
parce que j'ai pas vraiment d'idée ou chercher ?
Les minutes du procès de Vivendi vs Johnny, c'est public ??
signé , le 9/1/06 17:51
Je n'ai pas de souvenir récent d'artiste français parti en croisade contre les maisons de disque.
Juste une timide pétition l'année dernière, sur la ligne : "arrêtez de brutaliser nos acheteurs/spectateurs potentiels".
Il y a un documentaire autobiographique de G. Michael qui vient de sortir... Oui je sais, à moins d'être fan, c'est dur de se bouger pour ça. Un des rares à avoir osé. Il a porté devant les tribunaux les modalités de son contrat avec Sony. Procès qu'il a perdu d'ailleurs.
signé tehu, le 10/1/06 11:34
