Je crois l'avoir lu dans un op-ep du New York Times il y a quelques temps : ces gens ne se contentent plus de mentir pontuellement par intérêt bien compris, comme pouvaient le faire Nixon ou Clinton ou n'importe quelle entité chargée de pouvoir, mais le mensonge et la dissimulation sont pour eux un mode de fonctionnement naturel.
3 Commentaire(s) :
Clito quoi ?
Ah oui, celui du cigare...
[2004-09-01T19:31:25]
signé Matthieu, le 16/9/05 08:58
C'est pas charitable, c'était juste un simple lappesuçe.
[2004-09-01T23:01:40]
signé manur, le 16/9/05 08:58
"Winston, remplacez Eurasia par Estasia dans la circulaire du 17 mai 1984."
Cela va plus loin que le mensonge ou la dissimulation : il s'agit de subsituer à la vérité historique une autre forme de vérité, en l'occurence une vérité politique ou institutionnelle. Une bonne variante de cette technique consiste à employer la vérité médiatique à cette fin. La suppression de données est une sous-catégorie de l'altération d'informations. On pourrait aussi bien remplacer du texte, l'esprit d'oppression et de domination demeure identique.
Ce n'est pas à proprement parler un mensonge d'agir ainsi, parce-que la vérité historique est elle-même, comme toute vérité discursive, sujette à interprétation et déformation, parce-que construite et non traduite du réel. Par exemple, un acte de guerre peut être qualifié d'action terroriste et réciproquement.
Question de point de vue ? Non, question de haine au sein de laquelle l'illusion d'exister individuellement et à tout jamais peut laisser libre cours à ses instincts bestiaux. L'enjeu de ces méthodes, c'est le pouvoir pour lui-même, qui ne peut s'opérer sans le contrôle des esprits. Et la communication par le langage en est une des clés. Je crois bien que malheureusement, ce n'est pas nouveau comme procédé, même si ça se perfectionne plutôt bien ces derniers temps.
Je n'y vois qu'un remède : un peu de bon sens, beaucoup de désobéissance.
[2004-09-22T12:24:40]
signé 16/9/05 08:58
, le