Goddess on a Highway
Qu'est-ce qu'il faut pas subir pour voir Mercury Rev au Festival des Inrocks : j'ai dû souffrir à nouveau les fatiguants Lift to Experience rien à faire, j'ai un truc contre les cow-boys, désolé... Je les ai vu avant la hype, je les revois après la hype, ils sont toujours aussi pathétiques avec leur son à fond, destiné à compenser l'indigence de leurs compositions. Leur seul atout pourrait être la voix du chanteur, mais elle s'égare dans un lyrisme pseudo-messianique qui m'évoque plus le grotesque de la condition humaine que la rédemption divine. Rendez-moi Grandaddy.
Pourtant, le Texas est capable de nous exporter de petites merveilles, que ce soit Calexico, At the Drive-In ou plus récemment les délicieux American Analog Set, d'une vraie fraicheur sans effets de manche, capables d'écrire un morceau intitulé The kindness of strangers sans une once d'ironie.
Jolie découverte, au festival des Inrocks à nouveau : Clem Snide, groupe du New-Jersey en costume cravate qui compose une néo-country très classieuse et sophistiquée, entre Hank Williams et Neutral Milk Hotel, que l'on dirait sortie d'un film des frères Coen. Il faut voir ce que cela donne sur album...
Enfin, Mercury Rev : quel plaisir de voir un groupe heureux d'être là ! (suivez mon regard..) Les arrangements scéniques, tout en conservant la majesté et la grâce des deux derniers albums, notamment en ce qui concerne les cordes, parviennent à surprendre et à renouveler magistralement les contes onirico-tragico-romantiques qui sont devenu la petite spécialité de Jonathan Donahue et de ses complices. Concert vraiment chaleureux, et le groupe n'est s'est pas reposé sur les lauriers d'un public acquis, ils ont donné le meilleur d'eux-même.
Un moment de pure intensité dans ce genre de concert : lorsque le chanteur reste quelques secondes sur scène à la fin, pour remercier le public et recevoir sa gratitude. Durant ces quelques secondes, un fluide presque érotique, en tous cas d'une chaleur rare, passe dans les deux sens entre le musicien et son public. J'ai encore le souvenir ému de Billy Corgan restant ainsi cinq minutes sur scène à l'issue du dernier concert à Paris des Smashing Pumpkins.
Ce soir, New Order. It's gonna rock.
Quoique... Christophe, qui y était hier soir dimanche, les a trouvé vieilli... Remarque, à 45 ans... ;=) Très intéressante interview dans les Inrocks cette semaine (pas de Christophe, de New Order !)
J'ai préféré y aller aujourd'hui pour profiter aussi de Benjamin Biolay en première partie. ...Il vient de composer un album pour sa soeur Coralie Clément. Quelle forme !
Qu'est-ce qu'il faut pas subir pour voir Mercury Rev au Festival des Inrocks : j'ai dû souffrir à nouveau les fatiguants Lift to Experience rien à faire, j'ai un truc contre les cow-boys, désolé... Je les ai vu avant la hype, je les revois après la hype, ils sont toujours aussi pathétiques avec leur son à fond, destiné à compenser l'indigence de leurs compositions. Leur seul atout pourrait être la voix du chanteur, mais elle s'égare dans un lyrisme pseudo-messianique qui m'évoque plus le grotesque de la condition humaine que la rédemption divine. Rendez-moi Grandaddy.
Pourtant, le Texas est capable de nous exporter de petites merveilles, que ce soit Calexico, At the Drive-In ou plus récemment les délicieux American Analog Set, d'une vraie fraicheur sans effets de manche, capables d'écrire un morceau intitulé The kindness of strangers sans une once d'ironie.
Jolie découverte, au festival des Inrocks à nouveau : Clem Snide, groupe du New-Jersey en costume cravate qui compose une néo-country très classieuse et sophistiquée, entre Hank Williams et Neutral Milk Hotel, que l'on dirait sortie d'un film des frères Coen. Il faut voir ce que cela donne sur album...
Enfin, Mercury Rev : quel plaisir de voir un groupe heureux d'être là ! (suivez mon regard..) Les arrangements scéniques, tout en conservant la majesté et la grâce des deux derniers albums, notamment en ce qui concerne les cordes, parviennent à surprendre et à renouveler magistralement les contes onirico-tragico-romantiques qui sont devenu la petite spécialité de Jonathan Donahue et de ses complices. Concert vraiment chaleureux, et le groupe n'est s'est pas reposé sur les lauriers d'un public acquis, ils ont donné le meilleur d'eux-même.
Un moment de pure intensité dans ce genre de concert : lorsque le chanteur reste quelques secondes sur scène à la fin, pour remercier le public et recevoir sa gratitude. Durant ces quelques secondes, un fluide presque érotique, en tous cas d'une chaleur rare, passe dans les deux sens entre le musicien et son public. J'ai encore le souvenir ému de Billy Corgan restant ainsi cinq minutes sur scène à l'issue du dernier concert à Paris des Smashing Pumpkins.
Ce soir, New Order. It's gonna rock.
Quoique... Christophe, qui y était hier soir dimanche, les a trouvé vieilli... Remarque, à 45 ans... ;=) Très intéressante interview dans les Inrocks cette semaine (pas de Christophe, de New Order !)
J'ai préféré y aller aujourd'hui pour profiter aussi de Benjamin Biolay en première partie. ...Il vient de composer un album pour sa soeur Coralie Clément. Quelle forme !
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