Exploiter n'est pas Jouer
Le collectif De l'Ethique sur l'Etiquette nous rappelle opportunément quel va être le menu pour Noël dans toute l'Asie du Sud-Est et la Chine. Afin de fabriquer les tonnes de jouets bon marchés (ou non) que nos chers bambins recevront le 25 décembre et auront oubliés le 26, les sweatshops (ateliers "où l'on sue") mettent les bouchées doubles :
- Main-d'oeuvre en partie mineure, majoritairement féminine, licenciée à 25 ans quand les "risques" de grossesse se matérialisent, en contrat à durée determinée constamment renouvellés
- Journées de travail de 12, 16, voire 24 (!) heures, pour un salaire quotidien équivalent au quart de notre SMIC horaire ; frais d'hébergement de la main-d'oeuvre (souvent importée) prohibitifs
- Conditions de travail dangeureuses (produits chimiques, vapeurs...) et pénibles (température élevée, mesures de sécurité rudimentaires...)
- Syndicalisme interdit de fait ; règles de sécurités tyranniques
- Le tout au sein de zones franches à la legislation sociale "allégée"... par rapport à la norme déjà laxiste de pays en voie de développement
Alors, qu'allons-nous acheter à Noël ? Du Made in China ?
Outre le bon sens, le collectif met à la disposition du public son "carnet de notes" des principaux détaillants français.
Mais il reste beaucoup de travail.
Update 09.11
Une série d'articles à ce propos dans le dernier numéro d'Alternatives Economiques.
Bien sûr, les sweatshops produisent aussi chaussures de sport, ballons, thon conditionné ou le pull Ralph Lorraine que je porte aujourd'hui. Une référence passionnante sur le sujet est le bouquin de Naomi Klein : No Logo.
Le collectif De l'Ethique sur l'Etiquette nous rappelle opportunément quel va être le menu pour Noël dans toute l'Asie du Sud-Est et la Chine. Afin de fabriquer les tonnes de jouets bon marchés (ou non) que nos chers bambins recevront le 25 décembre et auront oubliés le 26, les sweatshops (ateliers "où l'on sue") mettent les bouchées doubles :
- Main-d'oeuvre en partie mineure, majoritairement féminine, licenciée à 25 ans quand les "risques" de grossesse se matérialisent, en contrat à durée determinée constamment renouvellés
- Journées de travail de 12, 16, voire 24 (!) heures, pour un salaire quotidien équivalent au quart de notre SMIC horaire ; frais d'hébergement de la main-d'oeuvre (souvent importée) prohibitifs
- Conditions de travail dangeureuses (produits chimiques, vapeurs...) et pénibles (température élevée, mesures de sécurité rudimentaires...)
- Syndicalisme interdit de fait ; règles de sécurités tyranniques
- Le tout au sein de zones franches à la legislation sociale "allégée"... par rapport à la norme déjà laxiste de pays en voie de développement
Alors, qu'allons-nous acheter à Noël ? Du Made in China ?
Outre le bon sens, le collectif met à la disposition du public son "carnet de notes" des principaux détaillants français.
Mais il reste beaucoup de travail.
Update 09.11
Une série d'articles à ce propos dans le dernier numéro d'Alternatives Economiques.
Bien sûr, les sweatshops produisent aussi chaussures de sport, ballons, thon conditionné ou le pull Ralph Lorraine que je porte aujourd'hui. Une référence passionnante sur le sujet est le bouquin de Naomi Klein : No Logo.
[ posté à 15:02 |
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