« Les femmes sont obstinément naïves quand elles parlent des « besoins » des hommes. Elles se sont laissé persuader que ce sont des puissances irrésistibles, une sorte de souffrance malpropre et néanmoins grandiose ; elles paraissent ignorer qu'elles-mêmes, après une continence assez prolongée, deviennent aussi folles que les hommes, et que les hommes, après un certain temps de transition, s'habituent aussi aisément qu'elles au renoncement. La différence est plus morale que physiologique, elle tient à l'habitude qu'on a de s'accorder ou de se refuser la satisfaction de ses désirs. »
Robert Musil, op. cit.
Robert Musil, op. cit.
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